Vestiges du jour
L’heure est venue de quitter l’enchanté rivage,
Les goélands tanguent et planent dans l’air du soir
Scrutant les débris aux abords des balançoires ;
Ronde vigilante et frénétique pillage !
Les goélands tanguent et planent dans l’air du soir ;
Un lent tourbillon mène mon cœur au naufrage,
Ronde vigilante et frénétique pillage !
La mer a la noirceur d’un immense mouroir.
Un lent tourbillon mène mon cœur au naufrage,
Un cœur épuisé de devoir et de vouloir,
La mer a la noirceur d’un immense mouroir ;
Le soleil darde encore sur les rochers sans âge.
Un cœur épuisé de devoir et de vouloir,
Que sauvera peut-être un lumineux présage.
Le soleil darde encore sur les rochers sans âge.
La brise vespérale siffle son chant d’espoir.
Laurence Hirbec