30 décembre 2013
Comme un enfant
A quelques années baignées de brume,
Sans un phare qui nous guide au loin,
Perdus à la croisée des chemins,
Voilà à quoi nos vies se résument.
Jetés du berceau à la cité,
Puis c’est l’amour qui claque et tonne
Dans les cœurs à qui l’on s’abandonne
Un instant comme une éternité.
Alors, avant que l’on m’enlève
Le son de ta voix qui me terrasse,
Et que d’un revers la vie me chasse,
Entends, aimé, mon ultime rêve :
Sur mon sein tu poserais ta tête
Et t’endormirais comme un enfant,
Cela durerait au moins mille ans,
D’y songer déjà m’est une fête.
Laurence Hirbec
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